lundi 18 juin 2012

La grande lessive

Cette fois nous sommes fixés : les fantômes de Knysna qui rôdaient encore autour du bus tricolore semblent avoir été définitivement emportés par l'orage purificateur de Donetsk. Au lieu du programme standard à 40° - température annoncée à la veille du coup d'envoi, c'est une copie sans tache que les Bleus ont rendue, après une rencontre menée tambour battant. Comme un symbole, c'est relégué sur le banc (à la place de Clichy) que Patrice Evra, syndicaliste en chef de l'équipe de France, a assisté à la rédemption de ses troupes. Reste contre la Suède à ne pas perdre la formule de cette lessive magique qui lave plus blanc que Blanc, en espérant qu'elle soit aussi anti-redéposition.



Explosion de la zone Euro

Les deuxièmes matchs de poule avaient déjà plongé certaines sélections dans la crise, contraintes de déclencher un plan de sauvetage de la qualification. Mais pas plus le miracle irlandais que le modèle suédois ne furent à même de sauver ces deux nations, éjectées de l'union footballistique européenne sans ménagement. Le sursis fut de courte durée pour les économies post-communistes de la Russie et de la Pologne, tandis que les Oranje, dont on croyait la qualification mécanique, prirent le chemin de la sortie faute d'avoir su réformer leur schéma tactique. Dans un match à fronts renversés, ce sont les grecs, adeptes de la rigueur défensive, qui affronteront des allemands partisans de la relance en quart de finale. 

Splendeur et misère des parieurs

 Au soir de la fin des deuxièmes matchs, la domination de Julien était sans partage : grâce à une série impressionnante de 3 scores exacts consécutifs (une enquête de l'autorité des jeux en ligne a été ouverte pour faire la lumière sur cette affaire), il possédait rien moins que 7 points d'avance sur son premier poursuivant. 


 Mais alors que les poules A et B ont rendu leur verdict, les points des quarts de finale commencent à être distribués et les chiffres sont sans pitié : avec un seul quart-finaliste sur les 4 déjà établis, Julien dégringole de son piédestal et cède la place à Judith, particulièrement inspirée par le groupe A. La présence conjointe de la Grèce et du Portugal compromet déjà toute perspective de Grand Chelem : personne ne dépasse 3 bons quart-finalistes, score seulement atteint par Timothée, François et Jean-Louis.


Voici les cotes pour les 4 derniers matchs : 


Pour les quarts de finale, l'Espagne est donnée en tête du groupe C  par 87% des parieurs ou deuxième par 9%, l'Italie étant qualifiée pour 82% des parieurs (17% en première position, 65 en seconde) et la Croatie pour 17% (en deuxième place).  Les pronostics du groupe D donnent 61% de chance à la France d'être en tête et 35% d'être deuxième, tandis qu'une qualification de l'Angleterre recueille 52% de suffrages (30% 1ère et 22% 2ème), et celle de l'Ukraine 9% (en deuxième place). Verdict demain soir.



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