lundi 2 juillet 2012

Habemus Poulpam

Fumée blanche sur le concours de pronostics ! Après s'être fait un sang d'encre, les parieurs tant acculés à l'incertitude du pronostic vont enfin avoir la pieuvre par 9 que l'abonnement à France Football n'était pas indispensable. Mais avant de prendre le poulpe du vainqueur, retour sur une fin d'Euro riche en émotions. 

Les garnements passent un sale quart d'heure

Après les chamailleries de cour de récré du premier tour, la moyenne de la classe n'a hélas pas progressé. Karim, le chouchou, a raté son contrôle, Hatem est resté près du radiateur, Franck a fait le boute-en-train un peu brouillon et le cancre Samir a été envoyé au coin pour avoir dit des gros mots. Résultat : un zéro pointé en espagnol, le surveillant général viré, et un redoublement collectif en 2014. 
Pendant ce temps l'Allemagne ne faisait qu'une bouchée des grecs, le Portugal épuisait les tchèques et l'Italie assiégeait les anglais. 

Le verre à demi plein

Au bout d'une demi-finale légèrement insipide, l'Espagne se défait de son voisin portugais et gagne le droit de continuer à jouer au "4 à la suite". Malgré d'interminables séquences  de confiscation du ballon, la Roja ne convainc qu'à moitié, au contraire d'une Italie métamorphosée, renvoyant le catenaccio aux oubliettes et les allemands avec. Super Mario n'a pas mis longtemps à franchir l'avant-dernier niveau sans perdre une vie.

Bouquet finale

Tous les doutes sont levés : l'Espagne reste le maître du jeu et, même si tout le monde veut prendre sa place, la roue de la fortune tourne encore en sa faveur. Silva a montré la voie, Jordi n'a pas trouvé si dur d'être un novice, Torres a su terminer une occasion et Mata a ri. Rendez-vous en 2014 pour un Espagne-Brésil qui nous ferait déjà saliver.

And the winner is...

Si le vainqueur de l'Euro était attendu, le concours de pronostics nous réserve une surprise de taille : grâce à la présence de l'Allemagne et surtout de l'Italie en demi-finale, ainsi qu'un pronostic sûr de la victoire espagnole, Jean-Michel s'adjuge haut la main le Poulpe d'or 2012. Pourtant le Fernando espagnol est pour lui plutôt Alonso que Torres, et l'Italie plus connue pour Ferrari que pour Ballotelli. Judith et Sara, un temps en lice pour la victoire, complètent le podium, tandis que Jean-Louis, auteur d'un grand chelem en demi-finale, a vu ses prévisions par la suite totalement contredites. Voici le classement final : 


Pour faire durer le plaisir, un dernier débriefing dans quelques jours, avec notamment la remise du prix au vainqueur. 






jeudi 21 juin 2012

Patatras !

Cela relevait de la mission impossible : rendre Ribéry intelligent, Nasri collectif, Benzema modeste, Diarra infranchissable, Ben Arfa mature, Ménez buteur, Rami calme et posé, Mexès impérial et Lloris inutile. Impossible n'est pas Laurent Blanc, à qui il fallut tout de même 2 ans pour assembler les pièces du puzzle et rendre l'équipe de France de nouveau attrayante. Et voilà que patatras, tout cela est balayé d'un revers d'Ibra. La Suède passe et le château d'allumettes s'effondre, nous obligeant à remettre l'ouvrage sur le métier. Seul le doux souvenir d'une Espagne crucifiée par un Zidane ressuscité en 2006 nous laisse un mince espoir : certes les Ibères sont rudes, mais torrès-te possible, et les Bleus piqués dans leur orgueil peuvent nous faire xavi-rer à nouveau. A condition de museler Olivier Atton...


Retour aux fondamentaux

Après les surprises grecque, portugaise et tchèque, la logique a repris ses droits avec les qualifications de l'Espagne, de l'Italie, de la France et de l'Angleterre. Début de la télé-réalité ce soir : il faudra un super Nani et l'aide de Julien Courbet pour lutter contre les tchèques en bois, tandis qu'on espère que l'amour sera sur le pré pour le choc des cultures entre allemands et grecs. Les italiens ont rendez-vous sur l'île de la tentation, et les français auront peut-être fini leur remake de la Ferme Célébrités. Pour éliminer Ben Arfa, tapez 1...
Pendant ce temps José Manuel Barroso et Angela Merkel font des cauchemars en imaginant les demi-finales possibles : Espagne - Portugal et Grèce - Italie. 

Le classement se décante

Finies les mises en bouche : le concours entre lui aussi dans sa phase à élimination directe où ne restent en lice que les plus perspicaces. Avec deux bon pronostics, Judith a conforté sa première place, tandis que l'exploit du 1er tour est à mettre au crédit de Jean-Michel, auteur du bon pronostic de France - Suède, seul contre tous. Mais la menace vient de derrière : avec 7 bons quart-finalistes sur huit, Jean-Louis met toutes les chances de son côté, tout comme à un degré moindre Sara et François avec un 6/8. 

Pour les quarts, une petite analyse de vos pronostics permet d'extraire les probabilités qu'une équipe placée en quart se retrouve en demi-finale. Voici celles qui ont les faveurs des pronostics : 


lundi 18 juin 2012

La grande lessive

Cette fois nous sommes fixés : les fantômes de Knysna qui rôdaient encore autour du bus tricolore semblent avoir été définitivement emportés par l'orage purificateur de Donetsk. Au lieu du programme standard à 40° - température annoncée à la veille du coup d'envoi, c'est une copie sans tache que les Bleus ont rendue, après une rencontre menée tambour battant. Comme un symbole, c'est relégué sur le banc (à la place de Clichy) que Patrice Evra, syndicaliste en chef de l'équipe de France, a assisté à la rédemption de ses troupes. Reste contre la Suède à ne pas perdre la formule de cette lessive magique qui lave plus blanc que Blanc, en espérant qu'elle soit aussi anti-redéposition.



Explosion de la zone Euro

Les deuxièmes matchs de poule avaient déjà plongé certaines sélections dans la crise, contraintes de déclencher un plan de sauvetage de la qualification. Mais pas plus le miracle irlandais que le modèle suédois ne furent à même de sauver ces deux nations, éjectées de l'union footballistique européenne sans ménagement. Le sursis fut de courte durée pour les économies post-communistes de la Russie et de la Pologne, tandis que les Oranje, dont on croyait la qualification mécanique, prirent le chemin de la sortie faute d'avoir su réformer leur schéma tactique. Dans un match à fronts renversés, ce sont les grecs, adeptes de la rigueur défensive, qui affronteront des allemands partisans de la relance en quart de finale. 

Splendeur et misère des parieurs

 Au soir de la fin des deuxièmes matchs, la domination de Julien était sans partage : grâce à une série impressionnante de 3 scores exacts consécutifs (une enquête de l'autorité des jeux en ligne a été ouverte pour faire la lumière sur cette affaire), il possédait rien moins que 7 points d'avance sur son premier poursuivant. 


 Mais alors que les poules A et B ont rendu leur verdict, les points des quarts de finale commencent à être distribués et les chiffres sont sans pitié : avec un seul quart-finaliste sur les 4 déjà établis, Julien dégringole de son piédestal et cède la place à Judith, particulièrement inspirée par le groupe A. La présence conjointe de la Grèce et du Portugal compromet déjà toute perspective de Grand Chelem : personne ne dépasse 3 bons quart-finalistes, score seulement atteint par Timothée, François et Jean-Louis.


Voici les cotes pour les 4 derniers matchs : 


Pour les quarts de finale, l'Espagne est donnée en tête du groupe C  par 87% des parieurs ou deuxième par 9%, l'Italie étant qualifiée pour 82% des parieurs (17% en première position, 65 en seconde) et la Croatie pour 17% (en deuxième place).  Les pronostics du groupe D donnent 61% de chance à la France d'être en tête et 35% d'être deuxième, tandis qu'une qualification de l'Angleterre recueille 52% de suffrages (30% 1ère et 22% 2ème), et celle de l'Ukraine 9% (en deuxième place). Verdict demain soir.



mardi 12 juin 2012

De Knysna à Kircha

ça ne vous rappelle rien ? La moiteur de juin, un pays qui accueille pour la première fois une grande compétition de football, un camp de base retranché dont le nom commence par K et finit par A, un sélectionneur frisé à lunettes, un premier match au ralenti conclu sur un partage des points, des insultes et une polémique avec le journal l'Equipe ? Vraiment rien ? Amis parieurs habitués à lire dans le marc de café, si vous avez joué la France, vous pourriez commencer à vous inquiéter. Rassurez vous, rien ne change mais tout est différent : la lumière vient toujours de Laurent Blanc, la poésie de Samir Nasri n'arrive pas à la cheville du langage fleuri de Nicolas Anelka, Franck Ribéry a la tête bien dans ses baskets, et puis finalement ce n'étaient que les anglais en face de nous. Tout redevient possible !

Le casting 2012

Affluence honorable pour cette nouvelle édition du concours de pronostics : vous êtes 23 parieurs fous, probablement surentraînés à l'heure des Bwin et autre Betclic, formant une équipe largement renouvelée. Paul le Poulpe peut reposer en paix, il trouvera un digne successeur. A moins d'une surprise : à la lecture de vos anticipations, on constate que seules 4 équipes ont été citées plus d'une fois pour la victoire finale : le favori est allemand (40% des suffrages), le premier outsider espagnol (26%), et la France et les Pays-Bas complètent le podium à 13%. Italie et Portugal sont les deux seuls autres vainqueurs cités. Autant dire que si la Grèce ou l'Irlande, mus par un appétit de revanche sur la zone Euro, tirent leur épingle du jeu, nous serons les Jérôme Kerviel du pronostic...
Tous vos paris en détail :

Les premiers coups d'éclat

Très peu de grosses surprises après les premiers matchs, à part la défaite d'une Hollande qui ne connaît pas d'état de grâce. La différence se fait sur quelques géniales inspirations dont Julien se fait une spécialité, suivi par un bataillon de parieurs servis par le partage des points entre l'Espagne et l'Italie. Mais ceci n'est qu'un tour de chauffe.
Et voici les tendances de vos pronostics pour les deuxièmes matchs de chaque équipe :