Fumée blanche sur le concours de pronostics ! Après s'être fait un sang d'encre, les parieurs tant acculés à l'incertitude du pronostic vont enfin avoir la pieuvre par 9 que l'abonnement à France Football n'était pas indispensable. Mais avant de prendre le poulpe du vainqueur, retour sur une fin d'Euro riche en émotions.
Les garnements passent un sale quart d'heure
Après les chamailleries de cour de récré du premier tour, la moyenne de la classe n'a hélas pas progressé. Karim, le chouchou, a raté son contrôle, Hatem est resté près du radiateur, Franck a fait le boute-en-train un peu brouillon et le cancre Samir a été envoyé au coin pour avoir dit des gros mots. Résultat : un zéro pointé en espagnol, le surveillant général viré, et un redoublement collectif en 2014.
Pendant ce temps l'Allemagne ne faisait qu'une bouchée des grecs, le Portugal épuisait les tchèques et l'Italie assiégeait les anglais.
Le verre à demi plein
Au bout d'une demi-finale légèrement insipide, l'Espagne se défait de son voisin portugais et gagne le droit de continuer à jouer au "4 à la suite". Malgré d'interminables séquences de confiscation du ballon, la Roja ne convainc qu'à moitié, au contraire d'une Italie métamorphosée, renvoyant le catenaccio aux oubliettes et les allemands avec. Super Mario n'a pas mis longtemps à franchir l'avant-dernier niveau sans perdre une vie.
Bouquet finale
Tous les doutes sont levés : l'Espagne reste le maître du jeu et, même si tout le monde veut prendre sa place, la roue de la fortune tourne encore en sa faveur. Silva a montré la voie, Jordi n'a pas trouvé si dur d'être un novice, Torres a su terminer une occasion et Mata a ri. Rendez-vous en 2014 pour un Espagne-Brésil qui nous ferait déjà saliver.
And the winner is...
Si le vainqueur de l'Euro était attendu, le concours de pronostics nous réserve une surprise de taille : grâce à la présence de l'Allemagne et surtout de l'Italie en demi-finale, ainsi qu'un pronostic sûr de la victoire espagnole, Jean-Michel s'adjuge haut la main le Poulpe d'or 2012. Pourtant le Fernando espagnol est pour lui plutôt Alonso que Torres, et l'Italie plus connue pour Ferrari que pour Ballotelli. Judith et Sara, un temps en lice pour la victoire, complètent le podium, tandis que Jean-Louis, auteur d'un grand chelem en demi-finale, a vu ses prévisions par la suite totalement contredites. Voici le classement final :
Pour faire durer le plaisir, un dernier débriefing dans quelques jours, avec notamment la remise du prix au vainqueur.